Prénom : Karyss
Nom : Silmura' an
Surnom : Dame de Givre
Âge : environ 219 ans
Faction : Alliance
Race : Draeneï
Classe : Chevalier de la Mort
Alignement et Éthique : Chaotique Bon
Talents : refroidir définitivement les ardeurs de ses adversaires
Physique:
Draeneï d'une taille légèrement supérieure à la moyenne de sa race, un physique athlétique, une peau pâle et une chevelure blanche comme la neige. Un beau visage offrant un masque serein derrière lequel ses démons se livrent parfois une bataille acharnée. Elle porte souvent une armure, parfois une robe. L'air à proximité d'elle est souvent plus froid que la normale.
C'est le soir, dans la grande pièce qui leur sert de dortoir certains se reposent, d'autres soignent leurs égratignures ou jouent aux cartes tout en buvant une chopine de bière. Un dortoir de soldats comme tant d'autres, seuls les tabards pliés soigneusement sur les lits différencient ces braves de la Croisade d'Argent des régiments de Hurlevent. Elle est à demi allongée sur son lit, un épais livre sur l'histoire de Lordaeron entre ses mains. Elle compatit au triste destin de cette région que tout le monde nomme désormais les Maleterres, elle ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec sa chère Draenor que beaucoup trop appellent l'Outreterre.
« Alors Karyss, encore plongée dans un livre ? »
Elle lève la tête et adresse un sourire à Elaryon, les deux draeneïs se connaissent depuis longtemps. Ils ont rejoint les rangs de la Croisade afin de lutter contre ce mal étrange que les humains appellent Fléau. Les deux paladins sont persuadés que ce mal est un nouvel avatar créé par les seigneurs de la Légion.
« Tu sais bien que je ne suis pas très portée sur le jeu »
Elle sourit à son ami et les deux draeneïs se mettent à parler de leur terre natale, de leur peuple et de tout un tas de sujets comme seuls les vieux amis peuvent en échanger, puis vient l'heure de l'extinction des feux, nuit de repos avant une nouvelle bataille.
L'air résonne du bruit du métal qui s'entrechoque, de celui des os qui se brisent et des cris des blessés et des mourants. La terre se gorge des fluides de ceux qui tombent sous les coups de leurs adversaires. Elle a le souffle court, ses muscles sont douloureux et les blessures tiraillent, c'est un carnage... La bataille tournait en leur faveur, les créatures mortes vivantes refluaient face à la résolution des défenseurs lorsque ces imbéciles d'Ecarlates sont arrivés et ont chargé indifféremment défenseurs de la Lumière et créatures du Fléau. Le commandant des forces du Roi Liche a laissé les deux croisades s'écharper avant de repartir à l'assaut pour écraser les survivants.
Elle se retrouve là avec quelques paladins valides et Elaryon, les morts vivants les encerclent, elle défend chèrement sa vie avec celle de ses camarades, ils repoussent par trois fois les créatures, leurs sorts et leurs lames ravageant les rangs adverses. Un nouvel assaut, un cri guttural et puissant, une abomination charge droit sur le groupe, écrasant goules et squelettes sur son passage. Le choc est titanesque, le combat aussi. Les croisés tombent les uns après les autres, ils font face à l'énorme amas de chair pourrissante et à ses nombreux bras armés, Elaryon crie, elle se retourne. Trop tard, il a été coupé en deux, elle a juste le temps de se retourner pour voir arriver l'énorme poing qui s'abat sur elle, l'évite de justesse et sent une terrible douleur lui déchirer le ventre. Elle baisse les yeux, le temps de voir une lame fichée dans son abdomen puis le néant....
Plus tard...
Deux écarlates la chargent, d'un geste vif son épée se fiche dans l'abdomen du premier qui achève se s'empaler, emporté par son élan. Le second est tout près d'elle, elle sent l'air s'agiter autour d'elle et une bourrasque de givre s'abat sur le malheureux, les cristaux de glace déchiquetant la peau de son adversaire. Sans même réfléchir elle pose sa main sur le visage ensanglanté qui se met à geler, coupant ainsi les cris de douleur de sa victime, puis les os cèdent sous la pression de la main de fer et du gel. Pour Elaryon....
Elle aperçoit les tabards de ses camarades et se dirige droit vers eux, en l'apercevant l'horreur se dessine sur leur visage et dans leurs regards, ils saisissent leurs armes et se précipitent sur elle. Pourquoi ? Elle ne sait pas, le combat se termine dans un mélange de sang, de chair et de gel. Une lumière, violente, immaculée et si rassurante, la voix d'Elaryon.
« Pourquoi Karyss ? »
La lumière disparaît, à ses pieds les cadavres de croisés d'argent, certains étaient de ses amis, elle ne comprend pas, elle est hébétée par ce qu'il vient de se passer. Lentement elle lève son épée et voit les runes luisantes qui brillent à sa surface... Un cri.
Elle se réveille, dans son lit, si son corps n'était pas différent elle serait couverte de sueur. Elle reste là assisse, dans le noir, la tête entre ses mains tandis que des larmes s'échappent de ses yeux avant de finir gelées dans leur course vers le sol. Elle repousse les draps, enfile une robe et se dirige vers la sortie de l'auberge. Le vent glacial du Norfendre vient frapper son visage, insensible au froid cela lui est bien égal. Le bruit des canons se répercute sur les étendues de la toundra accompagnant celui des combats en train de faire rage. Elle grimpe sur les remparts et se cale dans un coin à l'écart, observant le champ de bataille de son regard glacé.
« Pourquoi ? Mais je ne l'ai pas choisi Elaryon... »
