| | Delewiel Evalis | |
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Delewiel Maître des lieux
Messages : 217 Date d'inscription : 30/06/2011 Age : 39
Feuille de personnage Nom: Evalis Prénom: Delewiel Cercle: (85/85)
| Sujet: Delewiel Evalis Mar 26 Juil - 9:28 | |
| Prénom : Delewiel Nom : Evalis Surnom : Chelfe, Deletruc (spécial Duchette), Dele, la nèfle(spécial Aradama) ...ça dépends qui l'appelle. Âge : A dépassé les trois cent cinq années. Faction : Alliance Race : Elfe de la Nuit Classe : Druidesse Alignement et Éthique : Neutre bon (elle n'hésite jamais à donner un peu d'aide à autrui mais les prises de position politique en faveur d'un roi ou d'un autre la dépasse, elle suit plus la règle de son clan qu'elle a instauré qu'autre chose) Talents : Diplomatie
Physique :
Delewiel est une elfe plutôt petite, et très mince. Heureusement, elle est plutôt musclée grâce à ses aventures, donc elle ne parait pas trop maigre mais c'est parfois limite. Elle porte une longue tresse de couleur pourpre, et arbore la plupart du temps un sourire mélancolique. Elle semble affairée à mille et une petites choses si bien qu'elle peut vous paraître dans la Lune. C'est une elfe un peu trop active qui prends peu de temps pour se reposer et préfère travailler à ses notes, et projets. Elle a donc de ce fait toujours le teint pâle et les yeux cernés. Elle se ballade dans Hurlevent en soirée après l'agitation de la journée, vous la trouverez vêtue d'une robe bleu et blanche avec des entrelacs noirs, assez sobre ou si elle pense plus sortir pour une occasion, dans une robe fauve de design troll au décolleté prometteur. Elle ne porte pas de réelles armes seulement, un grand baton qui l'aide à se soutenir quand elle vacille de fatigue.
Mentalité :
Delewiel combat peu, elle a depuis longtemps préféré soigner et est devenue avec le temps une infirmière accomplie. Ses talents d'alchimiste l'ont poussé vers la concoction d'excellents baumes pour guérir bon nombre d'infections bénignes et de brûlures en tout genre. Dans ses moments de tranquillité et de calme, elle créé des parfums mais est encore loin de pouvoir en faire un artisanat rentable et cela ressemble plus à une passion même si elle fournit quelques dames amies avant les bals des nymphes. Elle part souvent chercher des plantes très tôt le matin, quand elles sont encore fraîches et gorgées de rosées et que la plupart des gens dorment. Elle a peu d'instinct animal et reste bien souvent en forme d'elfe...même si ça ne l'empêche pas d'aller de temps à autre chasser une proie fraîche mais elle évite, elle a peur de rester en chat trop longtemps. Elle n'a rien contre les chevaliers de la mort, elle pense que leurs actions dans le présent peut peut être leur racheter une conduite et une réputation. Elle a des relations cordiales avec certains membres de la Horde comme les membres de Droit dans le Mur, et messire Kelhanor qu'elle croise de temps à autre au Tressym.
Côté enfance, Delewiel a été élevé dans la tradition elfique mais une bête cérémonie gâchée par un individu de la Horde qu'elle recherche (le seul qu'elle hait), l'a poussé à être bannie de Darnassus et séparée de sa famille pendant longtemps. Du coup, elle s'est établie à la citée des Hommes pendant son adolescence, et a pris beaucoup de leurs habitudes comme celles d'être plus à l'aise en langue commune qu'en elfique.
Côté familial, elle s'est mariée avec sire Josselein, il y a deux ans, leur mariage a tenu à peine plus d'une année. Leur nature différent trop et leurs horaires aussi, ils n'arrivaient jamais à se voir. Ne pouvant avoir d'enfants de ce mariage, elle a adopté deux jeunes humaines : Nadia, et Lautherback. Elle a une cousine qui est souvent à ses côtés : Astarielle et trois soeurs : Arselania dont elle a une petite nièce en garde, Elffée qui a disparut d'ailleurs cela l'attriste et Amnistie qu'elle a confié à des amis qui forment une compagnie de mercenaires.
Côté diplomatie, Delewiel a d'abord rencontré les nymphes de la nuit, elle tente d'ailleurs de ne rater aucun de leurs bals depuis qu'elle sait qu'ils existent. Elle tente sans cesse de recourir à de nouvelles alliances commerciales, militaires, amicales. En effet, elle essaie de faire en sorte que sa troupe d'aventuriers aient de nombreux contacts lors de leurs périples. Elle est douce et espiègle, d'agréable conversation avec tous, elle n'hésitera jamais à aider une gnome en détresse.
Côté de son clan, à l'origine elle était simple officier de son clan, mais elle a rapidement gravit les échelons et s'est fait reconnaître en chelfe légitime depuis plus de trois ans. Elle a instauré des règles de vie qui permettent une vie relativement agréable dans un clan qui parfois peut être animé. Elle déteste les conflits, et a donc fait son maximum pour ne pas en rencontrer ni même en créer. Elle parait douce et diplomate mais son autorité n'est jamais remis en question. Elle est entourée dans la gestion, de trois officiers terribles : une naine entourée d'écureuils garous Aradama, une combattante fière et juste Daïnaira et un vieil ours ronchon Dariusdeï.
HRp : ha oui, merci Heinrich, j'ai repris ton plan à peu près pour ma présentation, ça fait bien plus clair comme cela. | |
| | | Delewiel Maître des lieux
Messages : 217 Date d'inscription : 30/06/2011 Age : 39
Feuille de personnage Nom: Evalis Prénom: Delewiel Cercle: (85/85)
| Sujet: Re: Delewiel Evalis Dim 20 Nov - 21:43 | |
| Seule, éternellement seule… à nouveau.
C’était l’impression qu’elle avait eu lorsqu’elle avait dit Delewiel repensait à sa vie, à ces dernières années....
Elle se rappela ses premières années, paisibles à Darnassus. Seule période insouciante de sa vie. Elle avait été élevée avec sa sœur par des parents aimants. Sa famille était des commerçants, des tisseurs. Elle avait passé de longues heures à cueillir les plantes adéquates au tissage des fines étoffes darnassiennes, elle avait appris à les reconnaître, les conserver, les traiter. Sans doute que cela n’avait pas été étranger à son choix de s’écarter de la branche commerçante pour se verser dans l’art plus nébuleux de l’alchimie. Et puis, il y avait eu cet incident et elle avait dû partir, précipitamment.
Elle avait trouvé refuge à Hurlevent. Cette citée pleine de vie, d’odeurs, bruyante, lui déplaisait. Les arbres et la séreinité naturelle de Darnassus, lui manquait cruellement mais elle n’avait pas eu le choix. Si bien qu’elle s’était fondue dans le décor et elle s’était même trouvée une maitre pour continuer à apprendre l’art des potions. Plus tard, elle était même partie combattre le Léviathan avec cette humaine et quelques aventuriers de passage. De cet aventure était né un clan. A défaut d’une famille, elle s’était à nouveau intégré dans une communauté…mais plus à son image.
Puis elle avait rencontré les chevaliers et malgré le dégoût de leur nature qu’ils lui inspiraient, elle s’était prise à tomber amoureuse de l’un d’entre un : Josselein.
Il lui semblait qu’à ses côtés, toute chose était possible et elle oubliait l’éphémère côté de sa vie d’humain et la répulsion de sa nature druidique pour un ancien disciple. Elle s’était mise à espérer. Ils avaient mis des mois à se courtiser et finalement il l’avait demandé en mariage. Elle se souvenait de ses quelques semaines de bonheur au côté de son époux. De longues heures ensoleillées, où il régnait dans le clan comme une atmosphère de fête perpétuelle. Quelle joie, quelle félicité cela avait été. Puis, le temps avait filé et ils avaient tout deux espéré un enfant, un héritier, malgré la nature de son époux mais cela n'était jamais arrivé.
Josselein s'était éloigné d'elle, partant en combat plus que de raison. Il noyait ce chagrin de cette façon. Elle ne pouvait pas le lui reprocher elle comprenait si bien.
Elle, ne savait pas s'il lui reprochait à elle ou s'il se reprochait à lui même l'échec de leur union. Quelle déception insupportable.
Mais voilà, il s'éloignait et était devenu en quelques semaines, inaccessible à elle, perdu dans ses pensées quand il rentrait, ne la regardant plus comme une femme. Elle n'avait pas supporté cela, meurtrie, elle avait été égoïste. Elle lui avait demandé trop. Elle ne pardonnait rien, intransigeante avec son époux comme elle l'était avec le clan, cela n'avait pas aussi bien marché pour le premier que pour le second. Il lui passait tout ses caprices, il lui offrait des robes, des parures mais pas une réelle présence tangible et leur frustration commune d’enfants, les éloignaient l’un l’autre dans une épreuve qui les séparaient.
Du coup, c'était elle qui avait demandé à rompre cet engagement si précieux qu'ils avaient lié. Ce serment prêté, arraché à Darnassus qu'ils avaient eu tellement de mal à obtenir, voilà qu'ils s'en défaisaient, douloureusement. Elle s'était une fois de plus fourvoyée dans sa philosophie druidique, mais c'était pour la bonne cause. Elle devait s'en persuader, elle en était persuadée. Elle était résolue.
De toute façon, ils ne vivaient plus ensemble longtemps, elle vivait avec leurs deux filles adoptives, lui vivaient avec son épée.
Josselein revenait chaque fois avec plus de sang sur son armure, celui des autres mais aussi le sien, et elle ne pouvait réellement apaiser son âme. Elle, dépérissait, de son côté, devenant mélancolique, observant l'être qu'elle aimait devenir un inconnu pour elle. Tout ça pour un enfant, impensable quand elle y songeait rationnellement mais bien présent, une réalité qu'ils ne pouvaient éternellement occulter.
Ce mariage était un désastre. Du coup, ils avaient divorcé.
Leurs proches avaient été choqués. Tous. Sans exception. Jusqu'au bout, certains avaient tenté de trouver des solutions, diverses, de les aider. Isshrinä avait même conseillé avec Selenis un de ces conseillers pour les relations. En vain. Cela était mieux ainsi...peut être, en était elle sure.
Josselein semblait triste, résigné. Delewiel pensait que c'était une de ces nécessités que la vie demande parfois, propos plus humains qu'elfiques et éloignés d'Elune mais cela était sans doute dû à son long contact aux hommes, car depuis qu'elle vivait à Hurlevent, elle en avait pris les mœurs, si étranges soient ils.
Josselein était reparti, espérant peut être un oubli difficile dans le combat du Fléau. L'Aube d'Argent l'hébergeait la plupart du temps depuis qu'il s'était mis à leur service et il revenait une ou deux fois l'an en promotion au refuge, semblant plus aguerri, plus combattif, toujours plus décoré de médailles, mais toujours visiblement amer également. Les prises se succédaient et les victoires de l'ordre devenaient publiques dénotant d'un net recul du Fléau. Cela ne suffisait pas à éclaircir les cœurs, mais réchauffait déjà les âmes.
Delewiel, quant à elle, c'était occupée de la paperasserie depuis le divorce, à croire que c'était là son choix.
Les factures, les invitations, les édits tout y passait, elle lisait, recopiait l'utile. Elle était devenue bureaucrate un peu comme les mages de la cité, qui ne sortait que peu à l'air libre. Elle vivait la majeure partie du temps dans son bureau, si bien que personne ne l'approchait réellement en dehors de sa sœur et des deux jeunes filles qu'elle avait adopté du temps de son mariage.
Heureusement, elle sortait pour les invitations officielles. Et même si l'expression de son visage demeurait la plupart du temps figée, il lui arrivait de temps en temps de rire à nouveau.
Delewiel s’assied se remémorant son vécu, lasse.
Elle se rappelait quel temps de fête cela avait été et dans la clarté de la nuit à Reflet de Lune, elle se rappelait avec mélancolie ces temps de mondanités, ces dames aux si belles tenues, ces vins si liquoreux... Elle avait noyé son malheur, très entourée, et ce soir son élève était parti. Ça lui faisait un vide. Elle chassa cette pensée, trop avide de replonger dans son passé.
Les quelques mois qui suivirent le divorce, elle reprit lentement plaisir à aller cueillir des plantes, des fleurs. Elle partait dans la nuit, ne revenant qu'au petit matin, fatiguée mais enfin souriante. Elle passait ensuite de longues heures à trier, couper les fleurs, les préparer. Certaines devenaient onguent, d'autres baumes, encore d'autres des parfums. Elle avait d'ailleurs à ce sujet, sa petite clientèle régulière à chaque approche des bals. C’était comme une lente convalescence, dont elle sortait affaiblie et plus forte à la fois.
Les quelques heures de tranquillité qu'il lui restait, elle les consacrait à l'étude des simples, lisait d'anciens traités, rédigeant ses propres observations.
Ce fut le moment de cette reprise que choisi sa sœur pour disparaître.
Elffée ne lui avait laissé qu’une missive tachée de larmes à l’écriture quasi illisible
'Ne t'inquiète pas pour moi grande sœur. Je dois partir quelques temps à l'aventure, j'y suis obligée. Je ne peux rien te dire pour le moment et ne souhaite pas te tracasser plus qu'il n'est nécessaire mais sache que je penserais à toi. Ta petite sœur Elffée' … Impossible de pas s’inquiéter à pareille lettre…
Quelle n'avait été sa surprise et sa peine. Elle avait pleuré des jours, puis était partie chercher sa sœur. C'était si désespérant, personne n'avait l'air de l'avoir connut ou entendu passer et le temps défilait, lentement, inéluctable. Les jours devenaient des semaines, des mois... Les maigres pistes s'estompaient, devenant inutiles. Le désespoir s'installa, ne soulageant pas la peine de l'elfe. Elle semblait s'être résignée, guettant néanmoins toutes nouvelles. Tout continua comme avant, sans sa sœur. Malgré elle.
Puis fut le temps de sa rencontre avec Arlkoeur. Elle avait déjà deux élèves à ce moment là, sa chère Baladina et ce félin de Taldhrill. Quand, elle rencontra ce ‘loup humanisé’ aux manières si policées, elle fut agréablement surprise. Enfin quelqu’un qui ne lui rappelait pas son si douloureux passé et avec qui elle pouvait passer des heures à discuter plantes. C’était si rafraichissant ! Tellement nouveau. Souvent ils se promenaient tout deux au parc d’Hurlevent, discutant de leur dernière cueillette puis, ils finissaient tout les deux par rentrer au refuge, et Arlkoeur préparait une de ses infusions dont il avait le secret. Ces quelques mois firent presque oublier à Delewiel ses tracas, et elle se reprit à espérer.
Elle retourna même se battre. Mais fut blessée, et souvent alitée. Les rencontres avec les créatures mauvaises la perturbaient profondément et elle revenait souvent autant blessée physiquement mais torturée mentalement mais Arlkoeur restait à son chevet, bienveillant, rassurant.
Puis, il s’absenta et elle s’inquiéta. Qu’était donc devenu son ami. Elle le chercha partout, elle nourrit sa chouette. Personne n’avait réellement vu Arlkoeur. Elle redevint mélancolique, songeuse. Mais il reparut, changé et si elle fut soulagée de le voir, elle mit néanmoins un moment à le reconnaitre. Il avait perdu de ses manières policées et luttait visiblement contre la bête en lui, doutant de lui-même.
‘Les druides m’ont chassé’ lui avait il même confié un soir, ‘je suis maudis’.
Elle le rassura et il trouva une solution.
Il redevint l’Arlkoeur qu’elle avait connu, là pour elle, présent. Et elle ne se doutait de rien quand il lui déclara son attachement. Elle fut déboussolée, désemparée. Devait elle à nouveau faire confiance ? Espérer ? Allait il la juger d’avoir été avec un ancien compagnon d’Arthas ? Qu’allait il penser de son passé ? Il ne savait rien, ou presque, elle ne voulait pas qu’il en sache davantage. Elle avait peur qu’il ne lui refuse son amitié, son soutien, s’il savait tout. Elle lui demanda un peu de patience face à ses doutes et il accepta, avec sa gentillesse et sa bonté coutumière. Elle en fut soulagée et le laissa doucement entrer dans sa vie, comme elle ne l’avait plus fais depuis deux ans, partager ses craintes, ses espoirs. Mais il disparut à nouveau et Delewiel l’attendait encore…
L’elfe s’était assied depuis un moment. Elle était tellement perdue dans ses pensées et semblait si immobile que seule la légère buée qui s’échappait de sa bouche par la froideur de la nuit, indiquait qu’elle n’était en rien une statue. Ses yeux lumineux fixaient un point qu’elle seule voyait. Elle attendait.
Ce soir, elle était particulièrement songeuse. En même temps cela semblait normal. Elle était triste et soulagée. Taldhrill son élève avait ressenti l’appel du Songe. Et tout le clan l’avait accompagné pour lui dire au revoir. Ils avaient dû le réveiller car à Havrenuit, il s’endormait tellement l’appel était puissant. Ils étaient tous allés prier Remulos de prendre soin de Taldhrill puis sur le chemin, ils avaient été attaqués par des druides de la flammes, ceux là même qui brûlaient Hyjal et cela avait contaminé son élève déjà affaibli par le Songe. Ils avaient ensuite été se purifier puis avaient ensemble évoqué la naissance et la vie du druide, coutume ancestrale lors de l’appel d’un ancien dans le Songe. Tous lui avaient souhaité un rêve agréable, lui disant qu’ils ne l’oublieraient pas et l’attendraient. Elle-même, avait assuré qu’elle était fière de son élève et c’était vrai, il s’était accomplie et maintenant il allait là où elle l’avait souhaité parfois si fortement elle-même. Elle était impressionnée du changement accomplie. Elle le lui avait dis. Puis, il s’était éloigné dans le sanctuaire, enfin prêt. Et le clan avait dû s’éloigner, un garde leur déclarant l’interdiction de rester à cause de la cérémonie en cours. Elle s’était donc éloignée et s’était mise à réfléchir. Regardant son reflet dans l’eau du puits… Elle songeait. Qu’allait elle faire maintenant ? | |
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